CHAMPSAC, chef-lieu de commune du canton d’Oradour-sur-Vayres a 2 593 hectares d’étendue et 1 558 habitants. Son altitude au-dessus de la mer est de 293 mètres vers sa limite nord et de 402 mètres à son extrémité sud. |
Histoire ecclésiastique Il subit la déportation en Espagne. Pendant son absence, et après la Terreur, Jean-Baptiste Massaloux, son vicaire, remplit les fonctions curiales du 17 mai 1795 au 20 septembre 1797. Rentré à Champsac au Concordat, Martial Lemaçon en fut de nouveau nommé curé et mourut en 1806. - Pierre Jacquet, le 1er août 1806. - Jean-Baptiste Labrousse de Brogniat, le 1er octobre 1806. - Léonard Germain, 1810-1813. - Pierre Jacquet, 1813-1825. - François Juge, 1825-1837. - Léonard Larue, 1837-1849. - Jean Chrysosthôme Lacouchie, 1849-1862. - Antoine Lecler, 1862-1885. - Jean Martin Petit, 1885. L’église de Champsac, La cloche porte cette inscription : « Sancte Johannes Baptista et Sancte Fiacri, orate pro nobis. - A été parrain François Coustin, chevalier, seigneur du Mas-Nadaut ; marraine demoiselle Yzabeau de Camain, épouse de Jean de Brie, écuyer, sieur de Mateguerre. Estant sindics, Me Jean Nadaut, n re, et Mre Jacques Buisson, cordonnier, Mre Barbe nre royal. -Noble messire François de Brie, docteur en théologie, curé. L’an de grâce 1628. - Pierre Charpentier m’a faicte. » Sur une autre petite cloche hors de service on lit, en lettres gothiques « Ave Maria. » L’église de Champsac en possédait une autre qui lui a été prise pendant la Révolution. Les registres paroissiaux nous la font connaître par cette note : « Dans le présent mois de septembre 1751, nous avons fait fondre et refaire la seconde cloche de notre église de Champsac. Le parrain a été Mre Louis de Beaupoil de Ste Aulaire. seigneur de Gorre, et marraine demoiselle Marie de Beaupoil de Ste Aulaire, sa fille. Je, curé soussigné, ai fait la bénédiction de ladite cloche, le 10 du mois et an que dessus. Elle pèse environ neuf quintaux. Laplaigne, curé de Champsac. » Le 16 juillet 1587, Marguerite de La Rochefoucauld, veuve de Claude de Bourbon-Busset, comte de Châlus, etc., fit marché avec François Limousin, peintre de la ville de Limoges, « pour peintrer ès-églises de Lageyrac, Doumazac, La Chapelle-Montbrandeix, Champsac et Pageas, une ceinture au dehors et au dedans des temples desdites églises avec les armes dudit seigneur. » Ces armes sont d’azur à trois fleurs de lis d’or, au bâton de gueules péri en bande ; au chef de Jérusalem qui est d’argent, à la croix potencée d’or cantonnée de quatre croisettes de même. Le presbytère de Champsac fut vendu comme bien national le 17 thermidor an IV (4 août 1796), pour la somme de 1 800 francs. (Archives de la Haute-Vienne, Q 151.) En 1274, il y avait à Champsac, une infirmerie de lépreux |
Plus d'information sur le site Prospections anciennes dans les tumulus du Premier Age du Fer de la partie sud du Limousin Archives départementales de la Haute-Vienne André LECLER/ DICTIONNAIRE HISTORIQUE ET GÉOGRAPHIQUE DE LA HAUTE-VIENNE Limoges, 1902-1909, édition en ligne 2014 (v1)
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